La rencontre.
C’est elle qui va nous guider vers de nouvelles aventures si nous acceptons de prendre la main à cette inconnue.
Au mois de juin, je fais une rencontre surprenante en me baladant dans les alentours de Pompadour.
Je ne dévoilerais pas son identité, par respect. En revanche, c’est à cet instant que j’ai eu le premier contact avec un lieu de vie pour chevaux de sport, et plus précisément chevaux de courses.
J’avais mes préjugés à ce sujet…Mais j’ai découvert des personnes passionnées par leur métier.
Un métier très difficile, autant physique que mental.
Malgré mes appréhensions de découvrir ce monde inconnu, je suis allée à cette course, un dimanche ensoleillé.
J’ai ressenti une ambiance conviviale, familiale, des habitués. Un lieu de rencontre, d’échanges…Une tradition…
Jusqu’ici tout va bien.
Puis je me suis dirigée vers les écuries. Ce fût assez bouleversant pour être honnête…Je n’ai jamais ressenti autant de tensions du côté chevaux et hommes dans un même endroit. Une tension à couper au couteau. C’était très impressionnant. J’ai ressenti des cheveux nerveux, concentrés, très très concentrés, comme dans une bulle.
J’ai beaucoup observé et ressenti pour essayer de les comprendre.
Et arrivée le moment de la course en question…Je me suis surprise à avoir des frissons en les voyant passer devant moi à toute vitesse. J’ai eu très peur à la vue d’une grosse chute sur un obstacle (épreuve de Steeple Chase).
À la fin, je suis partie de ce nouveau milieu, ce nouveau monde, très partagée, bouleversée, intriguée..
J’y suis retournée, une fois, deux fois, trois fois. J’ai fait de nouvelles rencontres, j’ai appris, j’ai encore observé. J’ai digéré…
J’ai aimé cette remarque : « c’est lui qui décide de s’arrêter ».
Après la course, les chevaux marchent pendant un long moment pour récupérer, ils sont bien sûr accompagnés, c’est arrivée deux fois. J’ai compris que ces personnes sont aussi au service de ces magnifiques chevaux de sports.
Tout n’est pas rose..Il y a toujours des parts d’ombre dans tous les milieux du monde, mais j’ai vu la passion et l’amour du métier.
J’ai fini par faire ces photos..
Je me dois de rester neutre autant que possible, et mettre la priorité au bien-être du cheval, je suis à leur service, donc peu importe où ils sont..Je serais là pour eux, et pour vous.
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